26 janvier : pour des postes, pour nos salaires : pas d’autre choix que la grève !!

Macron et son gouvernement, sous couvert d’état d’urgence sanitaire, sont en train de déployer une arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés fondamentales, notamment avec la loi « sécurité globale »: possibilité de déléguer à des agences de sécurité privées des missions de la police nationale, légalisation de l’utilisation des drones pour surveiller la population, pénalisation de la diffusion d’images de policiers exerçant des violences… 

Venant compléter cette loi, les décrets du 2 décembre 2020, adoptés en catimini, représentent un véritable tournant dans l’instauration d’une surveillance généralisée visant à assimiler les seules appartenances syndicales, convictions philosophiques ou religieuses et opinions politiques à un danger potentiel contre la sûreté de l’Etat (au même titre que le terrorisme donc !).

Malgré les recours devant le Conseil d’Etat, rien en bouge !

Dans nos universités, la loi LPR crée un nouveau délit de manifestation qui peut entrainer des sanctions de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. La loi Blanquer pour une école de la confiance a déjà, dans son article 1, considérablement porté atteinte au principe de liberté d’expression et de liberté pédagogique en leur opposant le principe de loyauté.

 

Il est donc plus qu’essentiel de faire reculer le gouvernement sur ces lois liberticides par la mobilisation.

Il est tout aussi essentiel de s’engager avec détermination dans la Grève Education Nationale unitaire du 26 janvier… tant que nous pouvons encore le faire !!

Oui la grève c’est utile : il y a plus d’un an, nous étions engagés dans une longue grève contre le projet de réforme des retraites. Si nous ne nous étions pas mobilisés, la réforme serait passée aujourd’hui et des milliers d’entre nous en subiraient déjà les conséquences financières. Certes le gouvernement n’a pas abandonné le projet mais si la réforme n’a toujours pas pu être mise en place, nous le devons, outre la pandémie, à une mobilisation sans faille dans laquelle le SNUDI FO a toujours été présent.

Le 26 janvier, tous ensemble, en grève avec la FNEC FP FO, la FSU, Sud’éducation, la CGT Educ’action, la Snalc exigeons :

– L’arrêt des suppressions d’emplois et du recours aux contractuels recrutement immédiat de personnels titulaires notamment sur les listes complémentaires comme premier des gestes barrières pour répondre à la situation, pourvoir au remplacement des maîtres absents, permettre la baisse des effectifs dans les classes.  

– L’augmentation générale des salaires avec dégel du point d’indice et rattrapage des pertes subies depuis 2010 et, dans l’immédiat, à l’image de ce qu’ont obtenu les personnels hospitaliers, 183€ pour tous, sous forme de points d’indice et sans compensation pour tous les personnels contractuels et titulaires, 

– L’arrêt immédiat des mesures du « Grenelle de l’Education » qui détruisent l’école, nos missions, notre statut dans le prolongement de PPCR et en échange d’une revalorisation indigente (formations par constellations, RH de proximité, réforme du concours, suppression du corps d’IEN…)

 

– La satisfaction des revendications des directeurs en terme de décharges, de revalorisation et d’aide administrative; le retrait de la loi Rilhac qui tend à la création d’un statut de directeur supérieur hiérarchique dans le cadre de l’autonomie des établissements.  

– Un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH 

– Non au projet de loi « 4D » visant à transférer la médecine scolaire aux collectivités territoriales

– L’abandon de toutes les lois liberticides, non à la surveillance généralisée et au déni de la liberté d’expression et de revendication.

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